En 2017, Salomé de Fontainieu renoue avec la technique raffinée et subtile du glacis à l’huile, apprise dans l’ancestral atelier de trompe l’oeil, Van der Kelen à Bruxelles. Cette technique, initialement destinée au faux marbres, permet d’apporter de la profondeur à la matière, de la lumière à la couleur dont l’emploi souvent se limite à une teinte.
Tout comme comme dans ses séries antérieures, la rhétorique gestuelle de l’artiste privilégie les verticales ou les horizontales. Il y a ici un sentiment de libération d’énergie, que les plages de toiles laissées vierges contribuent à renforcer. Ce rapport entre le vide, l’espace, la gestualité permet à l’oeuvre de respirer, de créer une ouverture chère à l’artiste.