Ces pièces en céramique ont été pensées comme des maquettes d’architecture. Elles évoquent des édifices imaginaires, construits par strates, par superpositions successives, dans une matière brute, le biscuit. qui devient par sa texture et sa couleur l’équivalent de celle de la peau de bâtiment.
Si, en architecture, « la fonction fait l’organe », il n’y a ici auccune fonction voulue. Ce sont des constructions rêvées, des fragments d’architectures mentales, libérées de toute contrainte d’usage ou de logique constructive.
Ce qui m’intéresse dans le fait de les concevoir comme des maquettes, c’est la tension entre l’apparence explicative de la maquette et, ici, l’absence totale d’explication.
Il ne reste que le regard, le ressenti, l’émotion.